La Journée mondiale de la santé, le 7 avril, est une occasion de rappeler à quel point la santé est un droit fondamental pour tous les individus, quelle que soit leur origine, leur statut social ou leur lieu de résidence. C’est aussi l’opportunité de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les immigrants en matière de santé, et l’importance de renforcer les déterminants sociaux pour améliorer leur bien-être.
Pour relever ce défi, il est essentiel de reconnaître le rôle crucial de l’alimentation en tant que vecteur de changement social, car elle affecte de nombreux déterminants sociaux, tels que la santé, l’éducation, l’économie, l’environnement ainsi que la culture et l’identité. En renforçant ces déterminants sociaux, nous pouvons créer des environnements propices à la santé et favoriser l’intégration des immigrants dans leur nouveau pays de résidence.
Une alimentation saine peut réduire le risque de maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. En offrant un accès à des aliments nutritifs, on peut améliorer la santé globale d’une population, réduisant ainsi les disparités de santé et augmentant l’espérance de vie.
Des habitudes alimentaires saines peuvent améliorer la concentration, la mémoire et les capacités cognitives en général, ce qui peut favoriser de meilleurs résultats académiques. De plus, l’éducation alimentaire peut aider à promouvoir des choix alimentaires informés et durables.
L’agriculture et l’industrie alimentaire sont des moteurs économiques importants dans de nombreuses régions. En promouvant des pratiques agricoles durables et en soutenant les producteurs locaux, on peut stimuler l’économie locale tout en réduisant les inégalités économiques.
Les choix alimentaires ont un impact significatif sur l’environnement, de la production agricole aux déchets alimentaires. En promouvant une alimentation plus durable, basée sur des aliments locaux et de saison, on peut réduire l’empreinte écologique et lutter contre le changement climatique.
Les traditions culinaires font partie intégrante de la culture et de l’identité d’une société. En promouvant la diversité alimentaire et en préservant les pratiques culinaires traditionnelles, on peut renforcer le tissu social et favoriser le respect des différentes cultures.
Recevoir à la tchadienne, une cuisine de beaucoup d’influences Le Tchad, pays de l’Afrique centrale, présente une diversité culturelle qui résulte des traditions locales, des
La cuisine colombienne démontre très bien l’influence de l’histoire sur la culture d’un pays. Les colons espagnols et les esclaves africains ont tous deux laissé leur marque sur l’alimentation de la Colombie en introduisant des ingrédients et des techniques culinaires aux autochtones de la région. Les pays limitrophes, soit le Vénézuela, le Pérou et l’Équateur partagent une histoire commune qui se reflète dans la similitude de leurs traditions alimentaires.
Gracia Bahati | Une amie immigrante inspirante Lors de mes études en nutrition, j’ai eu la chance de côtoyer une jeune femme extraordinaire du
La fondue chinoise est à l’origine de toute fondue sans fromage ni chocolat. Il s’agit d’un bouillon placé au centre de la table dans lequel
Marianne est nutritionniste-diététiste professionnelle, détentrice d’une Maîtrise en Nutrition internationale et membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ). Son diplôme et sa spécialité originale, ainsi que ses compétences scientifiques, s’avèrent un atout de taille dans son cheminement professionnel.
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Marianne donne une conférence sur la Scène Vivre
Vendredi, le 15 mars à 11h15, Montréal
